Les hôpitaux signalent des mères aux services de protection de l'enfance après avoir administré des médicaments pendant l'accouchement
Une augmentation du nombre de signalements aux services de protection de l'enfance est observée aux États-Unis. Les hôpitaux administrent des médicaments tels que des analgésiques et des sédatifs pendant le travail, puis signalent les mères aux services de protection de l'enfance lorsque des tests de dépistage ultérieurs effectués sur la mère ou le nouveau-né révèlent la présence des mêmes substances. Ces tests positifs, souvent de faux positifs dus à des médicaments couramment prescrits, entraînent l'intervention de la police, des enquêtes sur la protection de l'enfance et même le retrait d'enfants. L'enquête révèle un manque de procédures de vérification et une surveillance excessive des femmes enceintes. Les experts demandent l'amélioration des protocoles de dépistage et de signalement des médicaments dans les hôpitaux afin d'éviter de nuire aux mères et à leurs familles.