L'épidémie de piqûres de pare-brise de Seattle en 1954 : un cas de délire collectif
En avril 1954, Seattle et ses environs ont été touchés par un phénomène mystérieux : d'innombrables minuscules trous sont apparus sur les pare-brises des voitures. La panique s'est emparée de la ville, avec des théories allant des rayons cosmiques aux retombées nucléaires, et même aux œufs de puces de sable. Les enquêtes officielles ont été chaotiques, les experts ont été en désaccord et l'hystérie collective a gagné le public. La vérité, cependant, était beaucoup moins spectaculaire : les trous étaient déjà là, inaperçus jusqu'à ce que l'attention généralisée et les médias alimentent un délire collectif. L'événement est devenu un exemple classique de délire de masse, soulignant les dangers de la désinformation et le pouvoir de la pensée de groupe.