Le biais des méthodes animales : un frein au progrès scientifique ?

Une étude récente révèle un biais répandu envers les méthodes animales dans les sciences de la vie : les chercheurs privilégient souvent les modèles animaux malgré la disponibilité de méthodes non animales potentiellement supérieures. Ce biais provient de la pression des relecteurs et des organismes de financement, forçant les chercheurs à utiliser des animaux même lorsque leur contribution est minime. Toutefois, la situation évolue. De plus en plus d'ONG et d'institutions financent la recherche sur les méthodes non animales, telles que la technologie des organes sur puce, qui imitent mieux la physiologie humaine, améliorant ainsi l'efficacité du développement de médicaments et réduisant l'utilisation d'animaux. Bien qu'encore naissante, cette approche, grâce à un financement accru et à une maturité technologique croissante, promet de révolutionner la recherche biomédicale.